Ségolène engage Kouchner pour une concertation sur le Service Civique

Publié le par comités 11

Ségolène Royal a annoncé vendredi avoir chargé Bernard Kouchner “d’engager” la “concertation et de lui faire un rapport sur les modalités de mise en oeuvre du service civique”, assurant que son caractère obligatoire figurerait dans ses propositions, comme dans le programme du PS.

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“Le service civique obligatoire figurera bien dans (mes) propositions.

Mais sa mise en oeuvre nécessite une large concertation. Ses modalités, comme par exemple la possibilité de le réaliser par périodes, doivent également être définies.

C’est pourquoi une première étape d’expérimentation sur la base du volontariat est nécessaire avant généralisation”, écrit la candidate socialiste dans un communiqué.

La création d’un service civique obligatoire “pour tous les jeunes gens et toutes les jeunes filles” figure dans le projet du PS adopté par un vote de tous les militants en juin 2006.

Une proposition de loi socialiste avait même été débattue à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une “niche” parlementaire, puis repoussée car l’UMP était hostile à un service obligatoire.

Mais le président des jeunes socialistes (MJS), Razzye Hammadi, avait assuré plus tôt vendredi qu’il s’agirait finalement d’un “service civique volontaire”.

“Après débat, échange et discussion, (examen de la) faisabilité technique, il a été décidé que ce service civique serait volontaire, de six mois, faisable en plusieurs fois”, avait-il affirmé lors d’un point de presse.

“Nous avons toujours dit que le débat participatif nous permettait de mettre en débat le projet socialiste (…) Nous, nous ne sommes pas droits dans nos bottes, nous n’avons pas les certitudes de certains (…)”, avait affirmé pour sa part lors du même point de presse le porte-parole du PS, Julien Dray.

Il avait souligné que les organisations syndicales de jeunes “ont insisté auprès de nous en disant que le caractère obligatoire pouvait peut-être amener à remettre en cause l’adhésion des jeunes au service civique, parce qu’il devenait une contrainte et que l’acte civique qu’on voulait lui donner perdait son sens”.

“On ne va pas imposer de manière autoritaire les choses”, a ajouté M. Dray.

Depuis l’adoption du projet socialiste, le premier secrétaire François Hollande n’a cessé de se porter garant de son respect par le candidat du PS.

A l’université d’été de La Rochelle fin août, il avait rappelé que les candidats peuvent “préciser” le projet socialiste, mais en aucun cas “le dénaturer ou le dévider, et encore moins l’oublier”.

AFP

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Suite à des débats participatifs des jeunes, Ségolène Royal opte pour un service civique volontaire et flexible

Le président des jeunes socialistes (MJS), Razzye Hammadi a annoncé vendredi, que Ségolène Royal a opté pour un service civique “volontaire”.

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“Ce sera un service civique volontaire. Après débat, échange et discussion, examen de la faisabilité technique, il a été décidé que ce service civique serait volontaire, de six mois, faisable en plusieurs fois”, a affirmé le dirigeant du MJS lors d’un point de presse.

La création d’un service civique obligatoire “pour tous les jeunes gens et toutes les jeunes filles” figure dans le projet du PS adopté par un vote des militants en juin 2006, sous le chapitre “Refonder la République”.

La décision des socialistes de rendre le service volontaire et non obligatoire, “est la preuve que les débats participatifs ne sont pas là pour faire joli, ils sont là pour enrichir le projet socialiste”, a estimé Razzye Hammadi.

“Nous avons toujours dit que le débat participatif nous permettait de mettre en débat le projet socialiste. Nous, nous ne sommes pas droits dans nos bottes, nous n’avons pas les certitudes de certains”, a affirmé pour sa part le porte-parole du PS, Julien Dray.

Selon le député de l’Essonne, les organisations syndicales de jeunes “ont insisté auprès de nous en disant que le caractère obligatoire pouvait peut-être amener à remettre en cause l’adhésion des jeunes au service civique, parce qu’il devenait une contrainte et que l’acte civique qu’on voulait lui donner perdait son sens”.

“On ne va pas imposer de manière autoritaire les choses”, a-t-il ajouté.

Razzye Hammadi a aussi fait valoir que la puissance publique n’était “pas actuellement en mesure d’accueillir 350.000 jeunes tous les six mois” et qu’elle peinait même à répondre aux demandes de service civil volontaire.

 

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